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Caritas Burundi renforce les capacités de son personnel financier sur l’utilisation du logiciel TOMPRO.

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Dans le cadre du programme COHÉRENCE, soutenu par Caritas Belgique, Caritas Burundi a organisé un atelier de renforcement des capacités destinés aux services financiers du réseau. La formation a débuté ce lundi 08 et va se clôturer le 12 décembre 2025. Elle réunit les comptables nationaux et diocésains autour d'un objectif commun : améliorer la maîtrise du logiciel TOMPRO, un outil essentiel pour la gestion financière moderne.

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Ouvrant officiellement les travaux, l’Abbé Bernard CUBWA, Secrétaire Général de Caritas Burundi a rappelé l’importance stratégique de cet outil dans la professionnalisation du réseau. Il a souligné que « TOMPRO n’est pas seulement un logiciel, mais un levier majeur pour renforcer la transparence, la fiabilité des rapports financiers et la redevabilité envers les partenaires ». Il a encouragé les participants à s’approprier pleinement la matière, les invitant à « mieux assimiler les fonctionnalités du logiciel afin d’améliorer la qualité du travail quotidien ».

Caritas Burundi renforce les compétences de ses cadres pour un système SERA plus performant

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Du 01 au 05 décembre 2025, Caritas Burundi, dans le cadre du programme COHERENCE soutenu par Caritas Belgique, a organisé un atelier de renforcement des capacités dédié au système SERA — Suivi, Évaluation, Redevabilité et Apprentissage. Pendant quatre jours, cadres nationaux et diocésains ont été outillés pour mieux concevoir, mettre en œuvre et exploiter un dispositif SERA robuste et efficace. Les participants dans cette atelier étaient les secrétaires Exécutifs, les secrétaires Exécutifs Adjoints, RDP et les cadres de Caritas. L’atelier a bénéficié d’un accompagnement technique de Catholic Relief Services (CRS).

Selon le facilitateur, Philippe Nyambuza, « un système SERA performant est essentiel pour suivre les réalisations d’un programme, mesurer son impact, assurer la transparence envers les bénéficiaires et les bailleurs, et soutenir l’amélioration continue des interventions ». Pour Caritas Burundi, il s’agit désormais d’aligner ses standards internes sur les meilleures pratiques internationales en matière de MEAL (Monitoring, Evaluation, Accountability and Learning). Cet effort vise, entre autres, à accroître la qualité des interventions dans les domaines d’intervention de Caritas Burundi.

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 Au cours de l’atelier, plusieurs objectifs prioritaires ont été arrêtés :

  • Renforcer les compétences techniques des cadres dans le suivi-évaluation, la gestion des données, la redevabilité et l’apprentissage ;
  • Harmoniser les outils et procédures SERA au sein des Caritas diocésaines pour une cohérence institutionnelle accrue ;
  • Mettre en place un dispositif opérationnel clair, incluant les flux de données, les responsabilités et la fréquence du reporting ;
  • Instaurer une véritable culture d’apprentissage, basée sur la capitalisation, les revues périodiques et l’appropriation locale ;
  • Renforcer les mécanismes de feedback, permettant aux communautés d’exprimer leurs préoccupations et d’être actrices du changement ;
  • Promouvoir l’analyse et l’utilisation des données pour améliorer la prise de décision et la qualité des interventions.
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Pour les participants, cette formation marque une étape importante vers une gouvernance plus efficace et plus transparente au sein de Caritas Burundi. Elle ouvre également la voie à une meilleure coordination entre les niveaux national et diocésain, gage d’un système SERA plus cohérent et plus fonctionnel.

En investissant dans les compétences, les outils et la culture organisationnelle, Caritas Burundi confirme sa volonté de renforcer sa performance, de rendre des comptes aux communautés et de mieux servir les populations les plus vulnérables. Un pas significatif vers une action humanitaire plus responsable et plus orientée vers l’impact durable.

ODAG Caritas Gitega ouvre son jubilé des 50 ans sous le signe du service et du développement social

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L’Organisation de Développement de l’Archidiocèse de Gitega (ODAG Caritas) a officiellement lancé, ce samedi 29 novembre 2025, les célébrations de son cinquantenaire. Les festivités ont débuté à la Cathédrale Christ Roi de Mushasha par une messe solennelle présidée par Mgr Bonaventure NAHIMANA, Archevêque de Gitega.

La cérémonie a réuni un parterre d’autorités politiques, administratives et religieuses, parmi lesquelles le Premier Vice-Président du Sénat, une délégation gouvernementale, plusieurs parlementaires ainsi que de nombreux invités de marque.

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Dans son homélie, Mgr NAHIMANA a salué l’engagement de longue date de l’ODAG Caritas Gitega dans le développement communautaire. Il a rappelé que la mission de l’organisation repose sur la charité, la solidarité et l’accompagnement des plus vulnérables. Selon lui, cette année jubilaire offre une « occasion privilégiée » de mesurer le chemin parcouru et de redoubler d’efforts en faveur des populations les plus démunies.

S’exprimant au nom du gouvernement, Mme Jacqueline NIYUHIRE, Conseillère à la Présidence, a également rendu hommage au rôle majeur joué par l’ODAG Caritas Gitega dans la mise en œuvre de la vision nationale du développement. Elle a encouragé l’organisation à renforcer ses partenariats avec les autorités locales afin de garantir un appui durable aux citoyens.

À l’issue de la célébration, les invités ont visité un chantier de grande envergure : un immeuble de cinq étages destiné à accueillir les futurs bureaux de l’organisation, symbole de son expansion et de sa volonté d’assurer un meilleur service.

Ce lancement marque l’ouverture d’une année de commémoration qui se clôture le 13 juin 2026, date officielle du jubilé des 50 ans. Une étape qui ouvre une nouvelle ère pour l’ODAG Caritas Gitega, déterminée à poursuivre son œuvre de développement et de solidarité au service de la population.

Mise à jour le Jeudi, 04 Décembre 2025 15:37

Suivi conjoint du projet PAM-Résilience : les communautés de Butihinda et Muyinga montrent des avancées prometteuses

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Du 20  au 25 novembre 2025, une mission conjointe de suivi des réalisations du Projet de lutte contre la malnutrition et de relèvement des moyens d’existence au sein des communautés vulnérables appuyé par le PAM-Résilience a été menée en communes de Butihinda et Muyinga.

La délégation a successivement visité les collines Murama et Burenza en commune Butihinda, puis Kivubo et Kizi en commune Muyinga. L’objectif : évaluer l’appropriation des techniques agricoles promues et apprécier la contribution de l’ODEDIM Caritas Muyinga au développement communautaire, en présence des autorités locales.

Accompagnée par l’équipe d’exécution du projet de l’ODEDIM, des relais communautaires, des conseillers communaux chargés des affaires économiques et du développement, ainsi que des chefs de zone, agronomes et chefs collinaires, la délégation a effectué une descente de terrain riche en échanges et en constats. Membres de groupements et relais communautaires ont donné des témoignages sur les changements observés

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Parmi les principales réalisations visitées :

  • des pépinières d’avocatiers greffés, de maracujas et de pruniers,
  • des champs de maïs, haricots et pommes de terre,
  • ainsi que plusieurs activités génératrices de revenus issues du transfert monétaire conditionnel, notamment l’élevage de chèvres, porcs et vaches.

Commune Butihinda : des pépinières ambitieuses et des solutions contre les chenilles

La première étape a eu lieu sur la colline Murama, en zone Nyagatovu. Au marais de Mukundambazo, neuf groupements totalisant 200 membres ont mis en place une pépinière impressionnante :

  • 3 000 plants d’avocatiers greffés,
  • plus de 1 500 plants de pruniers,
  • 1 000 plants de maracujas.

Les avocatiers seront prêts à être plantés dès décembre, tandis que les pruniers et maracujas seront distribués aux ménages membres pour repiquage.
Ces plants, d’une vigueur remarquable, seront d’abord attribués aux familles bénéficiaires afin de répondre aux besoins nutritionnels. Le conseiller communal chargé du développement a suggéré la mise en place d’un projet de multiplication et de vente de plants fruitiers pour toucher d’autres ménages une fois les bénéficiaires servis.

À Muyinga, les visites se sont concentrées sur les pépinières de Kizi et Kivubo, où l’on dénombre près de 3 000 plants d’avocatiers, et plus de 2 000 plants de pruniers et de maracujas soigneusement entretenus sur les plates-bandes.

Atelier de dissémination des résultats du projet ERRF II : la communauté de la Zone Buterere engagée pour une résilience durable

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Un atelier de dissémination des résultats du projet ERRFII s’est tenu ce vendredi 21 novembre 2025 au siège du Secrétariat national de Caritas Burundi. Organisé dans le cadre des actions de prévention et réduction des risques de catastrophes dans la Zone Buterere.  Organisé sous le haut patronage du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et Développement Communautaire qui avait délégué  le Directeur Général de la Protection Civile et de la Gestion des Catastrophes et Président de la Plateforme Nationale de Prévention  et de Gestion des Risques  des Catastrophes (PFN-PGRC), l’événement a réuni les représentants des communautés locales, les autorités administratives, les équipes de Caritas Burundi et de CRS, ainsi que les hauts cadres de la PFN-PGRC.

L’objectif de cette rencontre était de présenter les réalisations du projet, d’évaluer leur impact sur la résilience communautaire et de renforcer l’engagement des acteurs locaux dans la poursuite des initiatives de prévention face aux inondations récurrentes qui touchent la zone.

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Dans son mot d’ouverture, l’Abbé Bernard CUBWA, Secrétaire général de Caritas Burundi, a salué la collaboration étroite entre CRS, Caritas Burundi, les autorités locales et les communautés. Selon lui, « cet atelier est un moment important. Il nous permet non seulement de partager les résultats obtenus, mais aussi d’écouter les acteurs de terrain, d’identifier les défis qui subsistent et de réfléchir ensemble aux pistes d’amélioration. Car la résilience ne se construit pas en un jour : elle est le fruit d’une mobilisation continue, du partenariat et surtout de l’appropriation par les communautés elles-mêmes. »

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À son tour, le Général Major de Police Roger NDIKUMANA président de la Plateforme Nationale de Prévention et de GESTION des Risques des Catastrophes (PFN-PGRC et Directeur Général de la Protection Civile et de la Gestion des Catastrophes, a exprimé sa gratitude envers tous les partenaires qui contribuent, de près ou de loin, à la réussite de ces actions. Selon lui, les résultats obtenus témoignent non seulement de l’engagement des acteurs locaux, mais aussi de la force d’une collaboration efficace entre institutions, organisations partenaires et communautés bénéficiaires. « Ensemble, nous continuerons à bâtir des communautés plus résilientes, mieux préparées et capables de relever les défis qui se présentent », a-t-il souligné

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Au cours des échanges, plusieurs progrès significatifs ont été présentés :

  • Renforcement des comités communautaires de réduction des risques et catastrophes « CCRRC » : des comités de prévention ont été mis en place dans les neuf  quartiers de la Zone Buterere. Ils disposent désormais de compétences nécessaires renforcées pour l’identification, la prévention et la gestion les risques, organiser des actions communautaires et déclencher des alertes en cas de menace.
  • Mise à disposition de matériel d’intervention : le projet a équipé les comités en matériel essentiel pour intervenir efficacement lors des crues ou pour mener des activités de prévention.
  • Implication accrue des autorités locales : les responsables  collinaires, zonaux communaux et provinciaux ont accompagné le projet tout au long de sa mise en œuvre, illustrant l’importance d’une action concertée entre les institutions publiques, les organisations humanitaires et  les communautés.
  • Accompagnement des ménages vulnérables : des foyers particulièrement exposés ont bénéficié de formations, de transferts monétaires pour des actions anticipatoires et de l’élaboration de plans familiaux de résilience.
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L’atelier a également été marqué par une série de témoignages poignants de bénéficiaires du projet. Ceux-ci ont partagé comment les formations reçues, l’appui matériel et les actions anticipatoires ont contribué à renforcer leurs capacités à faire face aux crues. Certains ont souligné qu’avant l’intervention, ils étaient souvent pris de court par les inondations, tandis qu’aujourd’hui, grâce aux alertes communautaires et aux plans familiaux élaborés, ils savent comment réagir rapidement pour protéger leurs familles et leurs biens.

À la clôture des travaux, les participants ont recommandé la poursuite des sessions de renforcement des capacités des CCRRC, l’entretien régulier des cours d’eau à risque, notamment les rivières Kinyankonge et Mutimbuzi, ainsi que la mobilisation de nouveaux partenaires pour garantir la pérennité des actions initiées par ERRF II.

Cet atelier a constitué un temps fort pour valoriser les efforts réalisés et raviver l’engagement collectif en faveur d’une résilience durable de la Zone  Buterere. Les résultats présentés démontrent l’efficacité d’une approche participative, centrée sur la communauté et soutenue par un partenariat solide entre Caritas Burundi, CRS et les autorités locales.

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