Dans le but d’améliorer les capacités de préparation organisationnelle et de la réponse aux urgences des partenaires nationaux dans les situations de crise humanitaire, ainsi que le renforcement des systèmes de gestion des bénévoles dans les pays partenaires afin de recevoir et de gérer les bénévoles locaux et des volontaires européens pour répondre aux urgences. Les Points focaux urgences et les bénévolats des Caritas diocésaines ont participé dans une formation sur la gestion du bénévolat et du volontariat pour renforcer les mécanismes de réponse humanitaire du 23 au 27 mars 2020 .
Pour que le réseau Caritas Burundi fait face aux défis liés à la gestion des situations d’urgences, dans le cadre du projet de renforcement des capacités en actions humanitaires en Afrique francophone, un atelier de duplication a été organisé sur le thème la gestion des volontaires et des bénévoles. La rencontre a débuté par des échanges d’informations sur les mécanismes déjà mise en place au niveau des diocèses pour répondre à la pandémie COVID -2019 pour protéger la population. Dans presque tous les diocèses les Evêques via les lettres pastorales ont appelé tous les chrétiens à appliquer les gestes-barrières, comme le lavage des mains, les salutations sans se donner la main, installation des dispositives de lavage des mains devant toutes les églises, des messages de sensibilisation en faveur des communautés, pour le changement de certaines habitudes comme les salutations dans les messes et embrassade. Les Points Focaux urgences ont fait remarquer que certaines populations n’observent pas des règles d’hygiènes malgré ces messages.
A travers les messages des Evêques, certaines pratiques doivent cesser comme la communion sur la langue, éviter les voyages non essentiels, sans grande importance, éviter des rassemblements inutiles. Cependant les mouvements non contrôlés entre populations burundaises et celle de la Tanzanie restent inquiétant surtout dans les localités de Gisuru en passant par les coins des frontières clandestines qui ne sont pas gérés par la police.