Caritas Burundi organise du 26 au 27 avril des états généraux de la santé à l’intention des organisations de l’Eglise catholique qui ont des centres de santé et des hôpitaux qui contribuent dans l’amélioration de la santé de la population burundaise. Cette rencontre a réuni les représentants du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, les représentants des différentes congrégations religieuses de l’Eglise catholique du Burundi, les représentants des Caritas diocésaines qui encadrent les structures de soins qui œuvrent au niveau des provinces. Cette rencontre de haut niveau a été parrainée par Monseigneur Georges Bizimana , Evêque du Diocèse de Ngozi en même temps Président de Caritas Burundi. L’Archevêque du Diocèse de Gitega Monseigneur Simon Ntamwana avait répondu également au rendez-vous.
« Caritas a voulu organiser cet atelier afin de nous offrir l’occasion de contribuer à établir une vision concertée de ce que nous sommes en train de vivre, en vue d’un engagement beaucoup plus rationnel et plus efficace en faveur de toute l’humanité en général, et particulièrement en faveur de la portion du Peuple de Dieu qui vit dans la souffrance et qui a besoin d’être soulagée. Les malades sont parmi les pauvres qui nous interpellent tous. » C’est dans ces mots que Monseigneur Président de Caritas Burundi a ouvert cet atelier.
Lors de cette rencontre, Monseigneur Président de Caritas Burundi a rappelé la mission de Caritas Burundi en faveur des pauvres, plus particulièrement les malades. Il a indiqué que la bonne santé de la population doit faire partie de la préoccupation de l’Eglise en général et comme Caritas en particulier. Et dans la mesure du possible, l’Eglise est appelée à « viser un service de soins de santé de haute qualité, fiable et peu coûteux, qui donne d’excellents résultats ». Tel est l’idéal que nous cherchons à atteindre. Mais alors, où en sommes-nous aujourd’hui ? Que faire pour marquer un pas en avant ? a-t-il conclu.