Nativité du Christ : Caritas Burundi organise une retraite spirituelle à son personnel

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La séance a eu lieu au Sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu à Bujumbura vendredi le 25 Décembre 2023. Dans son enseignement de près de deux heures, le Curé du Sanctuaire, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a expliqué que le « travail » est un signe de l’alliance et de la confiance entre Dieu et l’homme. Cette retraite se place dans le cadre de la préparation de la célébration de la nativité du Christ et de la formation du Cœur.

C’est devenu une tradition. Caritas Burundi organise chaque fois à la veille de Noel une séance de retraite à son personnel en vue de lui permettre à se préparer à bien célébrer la nativité du Christ. Pour l’année 2023, cette séance de recollection a été centrée sur le concept « du travail »

Dans son enseignement qui a duré près de deux heures, le Curé du Sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a indiqué que le travail n’est pas de la peine mais plutôt une bénédiction que l’homme a eue quand Dieu lui a confié la responsabilité de cultiver le Jardin d’Eden. Le Travail, a-t-il poursuivi, est donc un moyen de sanctification.

« La création sans le travail est un désert. Le travail, c’est la bénédiction et le signe de l’alliance et de la confiance entre Dieu et l’homme », a encore une fois précisé Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA.

En faisant allusion aux souffrances qu’endure la femme lors de l’accouchement, le Curé du Sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu a également fait comprendre au personnel de Caritas Burundi que le Travail consiste à donner la vie. Ainsi donc, tout ce que nous faisons, nous devons d’abord réfléchir s’il donne la vie ou pas : « Quand nous accomplissons le travail, nous faisons intervenir la tête, le cœur et les bras. Ce que nous projetons faire, nous devrions s’interroger s’il donne la vie ou pas. Cela implique alors l’intervention de la tête et du cœur ; les bras interviennent quant à eux pour l’exécution du travail. Ce sont des imprimantes mettant en œuvre les choses qui sont passées dans la tête et dans le cœur »

Au-delà de cette interrogation pour savoir si le travail donne la vie ou pas, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA, indique que la bonne collaboration entre les collègues est la clé conduisant au succès du travail.

« Voici Seigneur ma journée devant moi. Ne me suis-je pas trop refugié sur la touche, critiquant les efforts des autres, les deux mains dans la poche ? Ai-je bien tenu ma place ? Ai-je bien reçu la passe de mon voisin et celle des autres tout au bout de la pelouse ? Ai-je bien servi mes équipiers sans jouer trop personnel ? Ai-je bien construit le jeu pour que la victoire soit obtenue et que tous y contribuent ? », a -t-il fait remarquer en s’appuyant sur cette prière de l’écrivain et Père catholique Français, Michel QUOIST.

De cette manière, a-t-il renchéri, le travail est donc la source pure du bonheur et de la dignité de la personne humaine. « Des sources de bonheur, elles sont légion. Les unes sont claires et pures ; les autres sont troubles et corrompues. Le travail fait parti des sources pures de bonheur. », a-t-il ajouté, en précisant que la dignité de la personne humaine réside dans sa capacité de rendre les autres heureux par son service, donc par son travail.

S’exprimant en marge de la messe d’action de grâce qui a suivi cette séance de retraite, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a remercié le Curé du Sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu pour la qualité de l’enseignement qu’il a dispensé. Il a réitéré son souhait d’organiser encore une fois à ce lieu d’autres séances de retraite