Célébration de la Journée du Pauvre, édition 2023 : Le Secrétariat de Caritas Burundi s’est associé aux chrétiens des Paroisses Nyamurenza et Rushanga

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A la Paroisse de Nyamurenza, les cérémonies ont été réhaussées au plus haut niveau par Monseigneur Georges BIZIMANA, Evêque du Diocèse de Ngozi et Président de Caritas Burundi en présence du Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA et du Secrétaire Exécutif du BADEC, Caritas NGOZI, Abbé Adélin NDAYISHIMIYE. Au même moment, une autre délégation du Secrétariat Général de Caritas Burundi, conduite par le Secrétaire Général Adjoint, Abbé Alphonse NTIBAYIRUTA s’était rendu à la Paroisse Rushanga dans l’Archidiocèse de Gitega

Les cérémonies marquant la 7ème édition de la journée Internationale dédiée au pauvre ont débuté par une messe d’action de grâce. Dans son homélie à l’Eglise de la Paroisse de Nyamurenza, l’Evêque du Diocèse de Ngozi et Président de Caritas Burundi, Monseigneur Georges BIZIMANA a rappelé que la célébration cette journée est une nouvelle habitude qui est en train de s’enraciner au sein de l’Eglise Catholique en vue de comprendre davantage l’essence de la bonne nouvelle. S’inspirant du Message du Saint Père, Monseigneur Georges BIZIMANA a indiqué que la bonne voie menant au développement durable, au développement de la foi et du corps est de se préoccuper des pauvres.

« La journée Internationale dédiée au pauvre n’est pas une occasion de faire l’apologie de la pauvreté ; c’est une journée qui nous appelle à se rapprocher des pauvres en leur apportant une assistance et de ne pas les considérer comme des personnes maudites. La journée est également un appel pour une lutte sans merci contre la pauvreté afin d’arriver au développement durable », a-t-il nuancé, avant de préciser que l’homme accède au développement quand il a déjà compris et pris conscience de sa pauvreté.

« Chers Frères et Sœurs, nous manquons beaucoup de choses que ça soit au niveau du corps et de l’esprit et c’est le Seigneur Jésus qui peut nous tirer de cette situation si et seulement si nous acceptons de lui tendre la main tout en accomplissant le commandement divin de travailler », a poursuivi Monseigneur Georges BIZIMANA. Il a ainsi indiqué que « même le pauvre quand il n’est pas invalide, il doit travailler pour réserver uniquement l’assistance aux personnes âgées, aux petits enfants et aux personnes vivant avec handicap ayant un degré d’invalidité très élevé »  

Une occasion de promouvoir davantage la charité agissante

S’exprimant à cette occasion, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste a précisé que cette journée est une bonne occasion de promouvoir davantage la charité agissante.

« La pauvreté n’est pas une malédiction ; c’est une situation qui peut arriver à tout le monde. Aujourd’hui tu peux être riche et se retrouver le lendemain dans une situation de pauvreté. C’est pourquoi on devrait tous être sensible et ne pas détourner notre visage devant aucun pauvre comme nous le recommande le Saint Père à l’occasion de cette journée », a-t-il précisé.  Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA se réjouit que cette journée ait été célébrée au niveau de toutes les Caritas diocésaines jusqu’aux Caritas paroissiales. « La journée est donc pour nous une occasion de témoigner notre intégral dévouement au service des pauvres à travers non seulement des actions de charité mais également à travers les autres programmes de développement que nous mettons en œuvre dans l’objectif de ne pas faire des pauvres des éternels assistés », a-t-il ajouté.

A la Paroisse Nyamurenza tout comme à la Paroisse de Rushanga, Caritas Burundi s’était munie des quantités de vivres et des habits à donner aux personnes se trouvant dans le besoin d’assistance.

La journée Internationale dédiée au pauvre a été instituée par le Pape François en 2017. Elle donne une occasion aux chrétiens de poser des gestes de charité et constitue un appel à changer de comportement en vue de mettre les plus pauvres au cœur des communautés chrétiennes pour le respect de leur dignité.