BADEC-Caritas Ngozi préoccupé de la santé mentale et les méfaits des stupéfiants

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Grace au financement de l’Union Européenne en partenariat avec Louvain Coopération, BADEC – Caritas Ngozi contribue à l’amélioration de la santé mentale et la sensibilisation aux méfaits des stupéfiants pour la population des provinces de Karusi et Ngozi. Cette intervention est menée dans le cadre du programme national dénommé TWITEHO AMAGARA spécifiquement sur le volet santé mentale (SM). Les activités principales se focalisent sur le paquet des activités de renforcement des compétences des centres de santé et de la communauté dans la prise en charge des victimes des VBG et des personnes ayant des troubles mentaux et/ou de la détresse psychologique et épileptique.

Pour réussir sa mission, BADEC-Caritas Ngozi vient d’organiser deux ateliers de sensibilisation des autorités administratives, sanitaires, judiciaires, éducatives et des leaders religieux (Catholiques, Musulmans, Protestants, Anglicans) sur « la problématique de la santé mentale et les méfaits des stupéfiants » dans les provinces de NGOZI et de KARUSI respectivement en dates du 04 et 05 novembre 2020.

ngoziCette activité de sensibilisation a été organisé en date du 04 novembre 2020 au chef-lieu de la province Ngozi (Hôtel STAR), les assises de l’atelier ont été rehaussées respectivement par le Gouverneur de la Province Ngozi, Epipode BARANYIKWA, le Médecin chef de la Province Sanitaire de Ngozi, Docteur Jean Bosco NIYONZIMA et le Secrétaire Exécutif du BADEC-Caritas Ngozi, Abbé Damas NIYOKINDI. Le 05 novembre 2020 était le de la province de Karusi, la rencontre a été parrainée par le Conseiller Principal du Gouverneur de la Province Karusi, Innocent NTIRAMPEBA, le Médecin Chef de la Province Sanitaire de Karusi, Docteur Léonidas NZISABIRA et le Secrétaire Exécutif du BADEC-Caritas Ngozi, Abbé Damas NIYOKINDI.

Dans sa présentation, Docteur Jeanine KAMANA, Coordinatrice de la santé mentale dans Louvain Coopération, est revenue sur « la problématique de la santé mentale dans le monde et au Burundi ». Elle s’est référée sur les données de l’OMS relatives au financement et au personnel affectés en santé mentale. Elle a insisté sur  la pyramide de l’OMS qui montre clairement la délégation des tâches à  différents niveaux de prise en charge des cas de santé mentale. Ce modèle est à utiliser dans les pays à revenus limités où la plupart des efforts sont centrés dans la communauté. En effet,  il a été montré que plus de 80% des patients sont traités et guéris au niveau communautaire.

Les Médecins chefs provinciaux de Ngozi et Karusi ont montré à travers leur présentation sur « les méfaits des drogues et stupéfiants », les causes et les modalités de leur consommation ainsi que les conséquences sur le développement communautaire. Le Coordinateur des projets de santé mentale dans BADEC-Caritas Ngozi, Monsieur NYABENDA Onesphore, a présenté les activités principales et les approches à utiliser pour atteindre les résultats. Les activités principales sont centrées sur les 3 sphères : biologique qui concerne le traitement médical, psychologique qui fait intervenir le counseling (écoute et orientation) et enfin sociétal qui implique l’intervention des proches, les institutions comme la famille, la justice, la police, l’éducation et les Centres de Développement Familial et Communautaire (CDFC).

NKURUNZIZA Marius

Point Focal Communication

BADEC-Caritas Ngozi