Journée Internationale du Malade : Caritas Burundi se joint aux malades de l’Hôpital Prince Régent Charles

Envoyer Imprimer PDF

    photojmalade

Le 11 Février de Chaque année, l’Eglise Catholique célèbre depuis 1992 la journée Internationale dédiée au Malade.  A cette occasion, Caritas Burundi a choisi de se joindre samedi le 11 février 2023 aux malades de l’Hôpital Régent Charles en partageant la prière et en leur apportant une aide composée de vivres et des habits. Cette journée a été par ailleurs aussi célébrée dans toutes les Caritas Diocésaines du Burundi.

La célébration de cette journée a été ouverte par une messe d’action de grâce qui a rassemblé les malades alités à l’Hôpital Prince Régent Charles de Bujumbura, les gardes malades, les membres du Personnel soignant, le Personnel de Caritas Burundi ainsi que les Représentants de l’Association Burundaise pour la Défense des Droits des Malades , ABDDM.

Au cours de son homélie, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a indiqué que cette journée est une occasion de rappeler à tout chrétien d’accorder, dans sa vie de tous les jours, une attention et une compassion aux frères et sœurs malades. Ces malades, a tenu à préciser le Secrétaire Général de Caritas Burundi , ce ne sont pas seulement ceux qui sont à cet Hôpital, ce sont également les malades qui se trouvent dans les autres hôpitaux ou aux centres de Santé mais aussi ceux qui se trouvent à la maison. Parmi ceux-là, a-t-il poursuivi, il y a ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir des moyens de se faire soigner et également nos Frères et Sœurs en âge avancé avec une santé fragile qui attendent de nous amour, compassion et soutien.

Malgré la souffrance et la fragilité, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, a signifié aux malades que le Seigneur garde toujours son attention et son amour sur eux : « Il est difficile pour nous les hommes d’accepter la souffrance et même Jésus a été dans cette situation quand il a imploré sur le Croix le Dieu Père en lui demandant pourquoi il l’avait abandonné. C’est appel que le malade peut faire à Dieu en lui demandant s’il est encore tout près de lui dans sa souffrance, c’est un signe qui montre que la souffrance du corps engendre des lamentations et des désespoirs jusqu’à s’en prendre au Seigneur. Cela ne devrait pas être ainsi. Le Seigneur ne nous a pas créés pour la souffrance », a -t-il précisé.

Revenant sur l’évangile de Luc, chapitre 10, le Secrétaire Général de Caritas Burundi a expliqué que l’amour n’a pas de frontière comme cela a été témoigné par le Bon Samaritain, l’étranger qui a manifesté amour et compassion envers une personne en détresse existentielle qui avait été pourtant méprisée par ses concitoyens. Et de préciser que cet exemple évangélique du Bon Samaritain se reproduit dans la vie de tous les jours : « souvent, ce sont des personnes que vous ne connaissez pas qui vous apportent secours quand vos proches tardent à intervenir. Les malades ici présents le savent. Vous avez remarqué que vous recevez des assistances des personnes que vous ne connaissez pas. Des fois, ce sont ces personnes qui vous apportent à manger, vous donnent des habits ou prennent soins de vous », a-t-il ajouté.

La journée dédiée au malade, a-t-il conclu, est donc une occasion d’exprimer notre gratitude aux personnels soignants ainsi qu’aux chercheurs qui travaillent nuits et jours pour trouver des remèdes pouvant soulager ou guérir les malades. Aux malades et Garde malades, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA leur a demandé de ménager un espace pour rendre grâce au Seigneur  Jésus en qui s’est révélé cet esprit d’amour qui transparait , pour ceux qui ont la foi, à travers ces personnes qui prennent l’exemple de Jésus en guérissant les malades.

Lors de cette journée Caritas Burundi et l’Association Burundaise pour la Défense des Droits des Malades, ABDDM, s’étaient munies d’une aide composée par des vivres des habits et des autres produits de première nécessité.

La célébration de cette journée a été enfin une occasion d’administrer le sacrément de l’onction aux malades.