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Santé-nutrition : Caritas Burundi organise deux foires d’acceptabilité des produits alimentaires à haute valeur nutritive

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Ces deux activités ont eu lieu les 12 et 13 Mai 2022 respectivement au chef-lieu de la province de Gitega et en commune de Gasorwe dans la province de Muyinga. L'organisation de ces  expositions se place  dans le cadre  du projet dénommé «Introduction d’approche novatrice pour la lutte multisectorielle contre  la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans au Burundi » mis en oeuvre par Caritas Burundi sous deux composantes avec le financement de l’Ambassade de France au Burundi en passant par les Agences des Nations Unies, UNICEF et ONU Femmes.photofoirenew

L’organisation de ces deux foires d’exposition des produits alimentaires ayant une haute valeur nutritive a été à plus d’égard une grande occasion de partager avec le large public les acquis des deux composantes du projet « Introduction d’approche novatrice pour la lutte multisectorielle contre la malnutrition chronique  chez les enfants de moins de cinq ans  » mis en œuvre par Caritas Burundi plus précisement dans les communes de Muramvya en province de Muramvya  , Gitega en province de Gitega  , Shombo en province de Karusi  , Gasorwe en province de Muyinga et Ntega  en pronvice de Kirundo  . Au bout de sa période d’exécution, le projet établit un bilan de de 84 groupements d’épargne et de crédits mis en place et 2500 bénéficiaires constituées exclusivement de femmes enceintes, de femmes ayant des enfants de moins de cinq ans ainsi que de veuves. Selon les coordinatrices des deux composantes, il s’agit d’un projet dont les actions ont été orientées à la mise en place des relais communautaires dont les mamans lumière, à la promotion des cultures à haute valeur nutritive, à la création des groupements d’épargne et de crédits ainsi qu’à l’encadrement des petites et moyennes entreprises de transformation et de valorisation des produits agro-alimentaires.

Pour avoir ces produits composés de farine de bouillie pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, les promoteurs du projet ont bien pris le soin d’associer le Bureau Burundais de Normalisation en vue d’avoir des produits répondants aux normes en matière de nutrition.

« Quand on nous a confié la tâche d’encadrer ces unités de transformation agro-alimentaires, nous avons jugé bon de partir avec un échantillon de 20 unités. Après des séances de formation que nous avons organisées et sur base des résultats d’évaluation, sur les 20 unités, nous en avons gardé 5. Ce sont ces cinq entreprises que nous avons continuées d’encadrer et  dont les produits certifiés sont pour le moment exposés dans ces foires », a expliqué le Représentant du Bureau Burundais de Normalisation, Monsieur Edouard tout en indiquant que trois de ces unités  sont spécialisées dans la production des farines de bouillie pour les enfants de moins de cinq ans tandis que les deux qui  restent  seront  spécialisées l’une dans la transformation des biscuits riches en nutriment  pour enfants et l’autre dans la production des pâtes d’arachides.      

S’exprimant lors de ces deux foires, les représentants de l’administration des provinces de Gitega et Muyinga ont remercié Caritas Burundi pour avoir initié ce projet dont les acquis sont très palpables malgré la brève durée d’exécution. Ils ont également remercié l’Ambassade de France au Burundi qui a financé ce projet en passant par les Agences des Nations Unies, UNICEF et ONU Femmes. Les représentants de l’administration présents dans ces séances d’exposition ont par ailleurs émis à l’unanimité le vœu d’étendre ce projet dans toutes les communes des provinces pilotes.

Au nom des partenaires ayant financé ce projet, le délégué  de l’Ambassade de France au Burundi a félicité les unités de transformation qui ont exposé leurs produits dans ces foires. Il en a profité pour rappeler qu’une bonne alimentation est celle qui est diversifiée.

« Manger tous les jours de manière différente et équilibrée est essentiel pour la santé. Dans votre plat de tous les jours, il faut mélanger les aliments. Les produits de ces entreprises participent à cette diversification des aliments. Aujourd’hui, il est donc très important que les parents en prennent bonne conscience pour la bonne alimentation de leurs enfants », a tenu à préciser le représentant de l’Ambassade de France avant d’exprimer la promesse de l’ambassade de continuer à soutenir ces moyennes et petites entreprises de transformation et de valorisation des produits agricoles locaux.

Le Secrétariat National  de Caritas Burundi   se réjouit de la mise en œuvre de ce projet dont les réalisations viennent marquer sa contribution dans les efforts de l’Etat pour la  lutte contre les maladies de la malnutrition.

« Nous sommes très fier de voir que le Burundi a réalisé des progrès significatifs en matière de la bonne alimentation. Dans les années passées, il y avait une forte prévalence des cas de malnutrition et de  kwashiorkor mais aujourd’hui la situation s’est nettement améliorée. Nous sommes donc très fiers d’apporter, à travers la mise en œuvre de ce projet, notre contribution dans ces efforts de l’Etat et de ses partenaires pour éradiquer les maladies de la malnutrition », a fait remarquer l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi, Jean Baptiste HAKIZIMANA.   

En organisant ces deux foires, a-t-il poursuivi, Caritas Burundi a voulu que ces produits à haute valeur nutritives puissent être connus au-delà des zones d’intervention des deux composantes de ce projet que sont « FARNUT – UBWIZA BUCA MU NDA »et la Composante « Promotion et Utilisation des Aliments de complément à haute valeur nutritives dans la prévention de la malnutrition. »  Ces séances d’exposition sont donc pour nous, a-t-il renchéri, une occasion de rassurer les consommateurs que ces produits alimentaires déjà certifiés par le Bureau Burundais de Normalisation ont une valeur nutritive pour les enfants et les femmes enceintes.

Avant de terminer son allocution, l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi a invité la population Burundaise en général et les femmes en particulier à initier leurs groupements d’épargne et de crédits en vue d’améliorer leur pouvoir d’achat et partant être à même de se procurer des produits alimentaires dont elles ont besoin pour leur bien-être et le bien-être de leurs enfants. Il a enfin précisé que Caritas Burundi avec l’appui de ses partenaires compte initier des actions pour accompagner les personnes réunies dans des coopératives en vue de continuer d’apporter sa contribution dans les efforts de l’Etat de promouvoir la production.

Les unités de transformation et de valorisation des produits agro-alimentaires locaux ayant  été retenues au cours de ce projet sont : Tumaini de Muyinga , Busoma de Gitega, Twungubumwe Alliance de Muramvya , Nguvu Flour Company de Bujumbura et  Better Healthy Nutrition de Kayanza .

Mise à jour le Mardi, 21 Juin 2022 09:46

Préparation à la célébration de la résurrection du christ : Caritas Burundi organise une retraite spirituelle à l’intention de tout son personnel

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Le contenu de cette séance qui a eu lieu vendredi le 8 avril 2022 au Mont Sion Gikungu à Bujumbura a été essentiellement centré sur ce que c’est le véritable amour qui doit caractériser les chrétiens en général et le personnel de Caritas en particulier. A travers son enseignement, l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE a indiqué que le véritable amour est celui qui n’est pas guidé par la recherche d’aucune contrepartie à celui qu’il accompli. Il a ainsi demandé au personnel de Caritas Burundi de faire preuve de cet amour dans sa mission de charité envers les pauvres.

« Il restera de nous ce que l’on a semé

Et la fleur et le fruit et ce qui nous rassemble.

Et cet endroit secret où nous allions ensemble

Où la première fois nos doigts se sont croisés.

Il restera de nous ce jour illuminé

Par ces bras grands ouverts à un enfant prodigue

Ce verre d’eau offert dans ces jours de fatigue

Il restera de nous ce que l’on a donné » Telle est la première strophe de la chanson de l’auteur et compositeur français des chants religieux, Jean Claude Giannada, une chanson qui a servi avec l’évangile de Jean, chapitre IV, verset 7-21, de supports à l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE dans son enseignement au cours de cette séance de retraite spirituelle. En développant le contenu de ces deux supports, l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE a tenu à préciser que la seule chose qui restera après la vie sur terre est le bien que chacun aura fait :

« Le bien qu’on aura réalisé sur la terre est la seule chose que l’on pourra présenter devant le seigneur car toutes les autres choses seront laissées derrière. Quand on sera au ciel, on nous demandera les œuvres de charité que l’on aura accomplies car la charité est l’amour que Jésus nous a légué »

L’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE a par ailleurs rappelé que même le message du Saint Père adressé aux chrétiens en cette période de carême nous recommande de faire sans cesse le bien :

« Ne nous lassons pas à faire le bien car on aura une grande récompense au ciel. Tant que nous en avons encore les moyens et la possibilité faisons sans cesse du bien à tout le monde »

Pour qu’on puisse être à même de faire le bien, explique l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE, nous devons avoir de l’amour car personne ne peut faire le bien quand il n’a pas d’amour. Quand nous faisons toujours le bien, c’est l’amour du christ qui nous presse à la faire, conclut-il.

L’amour ouvre la voie au bien être intérieur et au bonheur « Il est heureux celui qui sème le grain d’amour. La semence qu’il sème donnera un arbre qui servira d’abri aux oiseaux et fournira l’ombre à toute personne qui en a besoin », a martelé l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE avant d’ajouter que l’amour vient de Dieu et que celui qui aime a connu Dieu ; celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu car Dieu est amour, précise-t-il.

Ainsi pour arriver à vivre l’amour tel qu’enseigné et pratiqué par jésus, poursuit l’Abbé Helménegilde Coyitungiye, nous devons glaner deux échelons à savoir celui de l’amour biologique, l’amour de sang et celui de l’amour guidé par la recherche de l’intérêt.  

« Le véritable amour consiste à faire du bien à toute personne telle qu’elle est sans tenir compte de ce que vous voulez qu’elle soit », précise encore une fois l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE tout en nuançant néanmoins que cet amour doit commencer par notre prochain et nos propres familles « Au personnel de Caritas Burundi, pour que l’œuvre de charité puisse donner de bons fruits, l’amour dont on parle doit commencer entre vous-même. Ce n’est qu’en consolidant l’amour entre vous-même les membres du personnel de Caritas que vous serez à même de mieux accomplir votre mission de charité »

En ce moment précieux où l’on se prépare à célébrer la Fête de Pâques, a-t- il fait remarquer, vous en tant que personnel de Caritas, vous devez faire, chacun en ce qui le concerne, une évaluation pour voir si vous vous êtes bien acquitté de votre mission d’être au service des plus vulnérables. Au-delà des œuvres de charité, a-t-il renchéri, vous devez aussi être des guides qui montrent les personnes se trouvant dans le besoin d’être assistées.

Au terme de cette retraite, l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi, Jean Baptiste HAKIZIMANA a remercié l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE pour la qualité de l’enseignement qu’il a dispensé. Il a demandé au personnel de mettre en pratique ce qu’il venait d’apprendre pendant cette séance.

Cette séance de recollection a été suivie par une messe au cours de laquelle l’Abbé Helménegilde COYITUNGIYE a consolidé la matière qu’il avait enseignée.

Mise à jour le Mardi, 17 Mai 2022 12:07

Célébration de la Journée du Travail et des Travailleurs : La liaison de Caritas Burundi avec son personnel va au-delà des contrats de travail

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L’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi l’a précisé ce lundi le 02 Mai 2022 dans son discours à l’occasion de la célébration au niveau du Burundi de la journée du Travail et des Travailleurs. En s’appuyant sur l’exhortation apostolique consacrée au travail humain , Laborem exercens, du Pape Jean Paul II, l’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a fait savoir que le travail accompli constitue le prolongement de l’œuvre de la création divine.  

L’occasion a été toujours un bon moment de rapprochement et d’échange entre le personnel et la Direction de Caritas Burundi. Dans son discours lors de   la célébration de la journée du Travail et des Travailleurs, le Représentant du Personnel, Monsieur Astère NDUWAYO a rappelé que cette journée est une bonne occasion pour chaque membre du personnel de faire un examen de conscience pour voir s’il s’est bien acquitté de ses obligations consignées à son cahier de charge.  Caritas Burundi, a-t-il fait remarquer, a son plan stratégique et son plan d’actions, nous devons voir si nous sommes réellement entrain de contribuer à leur mise en œuvre, poursuit-il.  Astère NDUWAYO   apprécie la bonne collaboration entre la Direction de Caritas Burundi et son personnel et a profité de cette occasion pour demander au Secrétaire Général de Caritas Burundi de continuer d’être auprès du personnel en vue connaitre davantage leurs préoccupations et leurs facilités dans la mise en œuvre de leurs tâches.

L e représentant du personnel a par ailleurs rappelé la préoccupation du personnel par rapport à la prise en charge médicale. Astère NDUWAYO a signalé que dans certaines structures de santé, la prise en charge est établie à 40% alors qu’elle devrait être de 80%. 

« Nous sommes au courant que vous êtes à l’œuvre pour trouver solution à cette situation. Nous ne pouvons pas ne pas profiter néanmoins de ce moment qui nous est offert pour vous demander de redoubler d’efforts pour que ce problème puisse être résolu », a-t-il fait savoir.

Prenant la parole, l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi, Jean Baptiste HAKIZIMANA a consolidé le message qu’il a développé dans son homélie pendant la messe d’action de grâce qui a ouverte les activités de la célébration de la journée du Travail et des Travailleurs. Il a ainsi indiqué que le devoir de travailler trouve racine dans la genèse de la création quand Dieu a conféré à l’homme la responsabilité d’être le gestionnaire de toute chose créée sur la terre.

« En nous confiant cette responsabilité, Dieu attend de nous de continuer son œuvre créatrice. C’est donc un grand honneur que Dieu nous a gracieusement donné. Quand nous accomplissons ce devoir de manière parfaite, Dieu nous en réserve une grande récompense », a -t-il expliqué. De cette manière, a-t-il extrapolé, le travail que vous réalisez, vous permet d’accéder aux crédits et par ces crédits, on peut se construire une maison, s’acheter une voiture et répondre aux autres besoins qui vous tiennent à cœur tout en contribuant également au développement du pays, a-t- conclu.  

L’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi a demandé aux responsables des projets et programmes de redoubler d’efforts dans la mise en œuvre des activités tout en concevant de nouveaux projets. L’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a précisé néanmoins que Caritas Burundi doit se doter des stratégies lui permettant de ne pas continuer à dépendre de l’extérieur et de la sous-traitance :

 « Nous avons des dons variés, nous sommes dotés d’intelligence et de compétences techniques requises pour concevoir nos propres projets et ainsi réduire la dépendance extérieure », a-t-il martelé.

Répondant à la préoccupation en rapport avec certains hôpitaux ou autres services de santé qui établissent la prise en charge médicale du personnel de Caritas et de ses ayants droit en dessous de 80%, l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi a indiqué que la commission est à l’œuvre pour résoudre ce problème.

Il a terminé son allocution en attirant l’attention du personnel qu’il n’est pas comme les autres employés de l’Etat ou des autres organisations. Le personnel de Caritas Burundi est appelé à accomplir la mission de la pastorale de la charité et c’est pourquoi, a précisé l’Abbé Secrétaire Général Jean Baptiste HAKIZIMANA, que   la liaison de Caritas Burundi avec son personnel va au-delà de leurs  contrats de travail.

Mise à jour le Mardi, 17 Mai 2022 15:04

Avis de mise en vente au public

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Caritas Burundi met en vente publique un véhicule de marque TOYOTA, modèle RAV4 dédouané. Le véhicule est vendu dans l’état où il se trouve moyennant une caution de soumission de 500.000 BIF (Cinq cent mille Francs Burundais) qui sera uniquement remise au soumissionnaire non gagnant. Les offres financières sous pli fermé  seront adressées jusqu’au 11 Avril 2022 à Monsieur l’Abbé Secrétaire Général de Caritas Burundi avec mention « Offre financière pour achat du véhicule RAV4 124 » . Pour avoir plus de détails sur cet avis de mise en vente, veuillez passer sur ce lien : mise en vente véhicule

Mise à jour le Jeudi, 31 Mars 2022 18:06

Avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant

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Caritas Burundi lance un avis d’appel d’offre pour le recrutement d’un consultant chargé de faire l’évaluation finale du projet « Femmes Actives et Responsables dans la lutte contre la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes, les filles mères et les femmes cheffes de ménages » FARNUT -UBWIZA BUCA MU KANWA.  La date et l’heure limites de réception des offres sont fixées au 28/03/2022. Vous pouvez accéder au dossier complet de cet avis d’appel d’offre en passant par ce lien : recrutement consultant

Mise à jour le Mercredi, 23 Mars 2022 15:30

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